Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Rancho Relaxo, à nous deux!
Rancho Relaxo, à nous deux!
Publicité
Rancho Relaxo, à nous deux!
1 juillet 2008

Au commencement

Moi j'aurais jamais cru...

Au début, le cheval, c'était amusant, c'était beau et poilu, comme tous les animaux. Je ne l'aimais pas plus que mon chien, ou que Raquam le poisson rouge. Il était tout simplement compris dans cette fascination enfantine pour toute vie animale. Je faisais un tours de piste à cru sur un poney, en allant au zoo. C'était bien, mais c'était tout.

Un jour, ma voisine de meilleure amie est venue me trouver, une pile de magazine sous le bras. C'étaient des revues d'équitation, beaucoup trop complexes pour que nous puissions nous intéresser aux textes. Alors tout l'après-midi, côtes à côtes, allongées dans l'herbe du terrain de jeux, nous avons regardé les images. J'ai dit que ça m'intéressais, pour faire comme elle. Je me souviens bien de cette journée, parce qu'en partant, nous avons oublié les précieux journaux; nous avons fini l'après-midi, en larmes, faisant du porte à porte dans tout le quartier pour les retrouver. Mais à partir de là, j'ai pris l'habitude de dire que j'aimais les chevaux, sans les connaître autrement que sur papier glacé.

Je crois que le vrai déclencheur, ça a été L'étalon noir.
J'ai toujours aimé les histoires, et être capable de lire seule a été l'un des grand plaisir de ma jeune vie. Alors je lisais beaucoup, je lisais tout, et au détour d'un rayon de la bibliothèque de l'école primaire, j'ai trouvé  l'un des livres de Walter Farley. Je ne sais plus lequel c'était, peut être Flamme part en flèche? Peut importe finalement, car j'ai vite entrepris de lire toute la série... J'étais passionnée. Dans la cour de récréation, avec une amie aussi mordue que moi, nous nous sommes inventées tout un ranch de chevaux imaginaires que nous montions avec brio. Encore aujourd'hui, j'ai conservé le cahier où nous notions leur noms et leurs origines, en un registre précis et détaillé.
J'ignore ce qui pouvait me plaire à ce point dans la saga de L'étalon noir... D'autant plus que le héros et sa famille ne m'étaient pas particulièrement sympathiques. Mais Black, mais Flamme, ces chevaux sauvages, beaux et rapides, capables de tout pour le cavalier qui saurait s'en montrer digne; c'était une mâne pour mon imagination.

Alors j'ai voulu connaître ça, moi aussi, la communion avec un cheval incroyable, qui m'aimerait comme je l'aimerais. C'était naïf bien sûr, mais je voulais apprendre à monter, je voulais galoper.  J'ai commencé à dessiner  tous ces chevaux que j'avais dans la tête, j'écrivais leurs histoires.

L'amie qui partageait mes jeux équestres à commencer à monter dans un poney-clubponey-club. Au bout d'un mois ou deux, elle m'a proposé de venir avec elle, pour voir.

J'ai dit oui.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité